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samedi 03 novembre 2007

Commentaires

Bonsoir Alexandre,
Ton analyse me semble pertinente sur de nombreux points mais je ne crois pas qu'il faille retenir le fait que nos élus ne soient pas assez payés. Evidemment, il y a des petits salaires parfois, mais il existe de nombreux métiers avec ces caractéristiques. Je crois que cet argument n'est que moyennement valable, lorsque l'on sert la nation ou sa commune, l'objectif n'est pas la rentabilité à gogo si j'ose dire, ce n'est pas non plus être bénevole mais il faut que nos élus soient raisonnables.
Je crois comme toi au non cumul des mandas mais en même temps à une plus forte coopération entre les élus nationaux et territoriaux.

Bonsoir David,

Merci pour ton commentaire !

Je ne rentrerai pas ici dans le détail du calcul des indemnités d'un maire, mais certains, notamment dans les plus petites communes, sont franchement mal rémunérés compte tenu de leur peine.

Pense à l'élu dont le personnel de mairie se limite à une secrétaire et un cantonnier. Il n’en demeure pas moins confronté à des questions d'urbanisme et de gestion des deniers publics. Il y consacre de facto plus de temps. Sa rémunération devrait en tenir compte.

Pour répondre à ton observation, je ne plains ni le maire de Paris, ni celui de Marseille !... ;-)

Bonne nuit,

Alex

Je suis tout à fait d'accord sur les petits salaires de certains élus mais cette activité est particuliere, c'est une passion au service des citoyens à mon sens. Je ne sais pas si l'on peut raisonner de la même maniere que pour l'ensemble des jobs.

La passion au service des citoyens est le fait de la plupart des maires de petites et moyennes communes. Quoique... certains y voient une reconnaissance de leur personne qui leur donne la grosse tête et cumulent les présidences au sein d'un même conseil municipal : président des ordures, président du cimetière, président de ci, président de ça ! La rémunération n'est pas toujours "l'appât" !

Bonsoir Eriam et David,

Merci pour vos commentaires !

David, je pense que celui d'Eriam complète utilement ta réflexion.

Si je traduis bien ta pensée (commune à la mienne le cas échéant), le mandat électoral est avant tout une fonction qui, dans certains cas, permet de vivre correctement, mais cela ne doit pas être une fin en soi.

A mon sens, l'élu doit exercer sa fonction pour servir (l'intérêt général et ses concitoyens) et non pas se servir (d'un statut, de privilèges attachés à ladite fonction)...

Bonne nuit,

Alex

Salut,

Pour moi, tout cela est plus complexe.
Je suis pour que les principaux mandats (parlementaire, conseiller régional, conseiller général, maire, président d'une communauté de commune ou d'agglo) ne soient pas cumulables entre eux. Chacune de ces fonctions occupe son homme (ou sa femme) à temps quasi plein, d'expérience (j'ai bossé en commune et au conseil général). On pourrait tolérer de cumuler une de ces fonctions avec conseiller municipal de base.
Si les élus cumulent aujourd'hui, ce n'est pas pour l'argent, c'est clairement pour le pouvoir. Ils ne veulent pas lâcher les manettes de la mairie quand ils entrent à l'assemblée, et surtout ne pas laisser quelqu'un d'autre grandir sur le même territoire ...
Il est clair qu'en cumulant, les élus délèguent une bonne partie de la réalité du pouvoir. On ne peut matériellement pas maitriser tous ses dossiers quand on est Maire et Vice-Président d'un Conseil général par exemple. Je suis bien placé, étant collaborateur d'élu, pour savoir que leurs absences et leur impossibilité de tout maitriser me laisse, à moi le non élu du cabinet, beaucoup de poids dans la décision...
Non cumul aussi dans le temps. Je suis horrifié de voir les Mignon, Mouton, Chapron, Ricard, Vachez, Jacob aligner leur 5ème, 6ème voire 7ème mandat d'affilée. Cela crée INEVITABLEMENT du clientélisme néfaste, et un manque d'imagination et de renouvellement dans la vision des dossiers. Pour moi, 3 mandats d'affilée devrait être le maximum légal. Et encore.
Par contre sur la question des indemnités, je vois les choses différemment. Parenthèse : je pense que les communes de moins de 5000 habitants ne devraient pas exister, et donc que les toutes petites indemnités de maire non plus. Sur le fond, l'indemnité doit être suffisamment attractive pour permettre à n'importe qui de lâcher son boulot pour exercer le mandat à temps quasi-plein. Par contre le statut doit aussi permettre de regagner rapidement son ancien boulot (surtout dans le privé) pour que les fins de mandat, voulues ou non, se passent bien.

Pour aller vite ...

Bonsoir David,

Un bémol : je ne suis pas favorable à la suppression systématique des communes de moins de 5.000 habitants, notamment dans les zones rurales. Je pense par exemple à nos régions montagneuses. Dans ces communes plus qu’ailleurs, la qualité du lien entre élus et citoyens me semble essentiel.

A très bientôt,

Alex

Bonsoir,

J'ai lu très rapidement, cependant j'ai juste deux choses à dire...

C’est certainement une bonne idée de chercher à trouver une solution pour que les élus soient plus impliqués dans leur mandat.
Mais certains maires n’ont pas les mêmes budgets, les mêmes moyens (petits villages).
Tu dois, certainement, orienter le débat sur les maires des grosses villes qui ont plus d’indemnités et plus de moyens alors que l’on peut les retrouver à d’autres postes. L’indemnité, proposée dans les grandes villes, reste assez confortable. Juste un exemple : le maire de Poitiers n’a pris qu’à la fin de sa vie politique un autre mandat, certainement pour passer la main, laissant le 1er adjoint gérer plus de choses.
Finalement, le problème n’est pas sur le fait qui ne perçoivent pas assez mais plutôt le fait qu’ils aient plus de dents que de place dans leurs bouches !?!

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