Alors que nous évoquions ensemble la recrudescence des braquages de petits commerces à Roissy-en-Brie (15 depuis le début de l’année, dont 8 au mois d’août), François Bouchart, conseiller municipal d’opposition de la commune, me suggérait une piste de réflexion : inciter les commerçants à recourir davantage au paiement par carte bancaire, en échange d'une diminution des frais prélevés par les banques sur chaque transaction.
Même si tous les Français ne possèdent pas de carte bancaire, je crois que cette idée mérite d’être explorée.
En effet, le nombre de braquages des commerces de proximité a fortement progressé ces derniers mois (+ 20,46 % entre 2007 et 2008 sur l’ensemble du territoire) et particulièrement en Île-de-France.
Souvent, les commerçants refusent les chèques pour éviter les impayés et exigent des sommes planchers pour les règlements par carte bancaire. Or les braqueurs privilégient les établissements qu’ils savent brasser beaucoup d’espèces.
Les solutions sont peu nombreuses et difficiles à mettre en œuvre : on ne peut que constater l’échec du porte-monnaie électronique Moneo. A côté de la vidéo-protection, il existe bien des caisses sécurisées par un caisson blindé : les clients y insèrent directement pièces et billets et l’appareil leur rend la monnaie. Le personnel n’a plus accès aux espèces. Mais bon nombre de commerçants ne peuvent se permettre un tel investissement.
Le montant des commissions varie en fonction des banques et du volume des transactions. Voici deux exemples types relevés auprès de banquiers et de commerçants :
- un coût fixe de 80 centimes d’euro par transaction,
- un coût variable de 3 % du montant pour une transaction inférieure à quinze euros, 2 % à partir de cette somme.
Notre raisonnement est simple :
- moins de commissions = plus de cartes bancaires,
- plus de cartes bancaires = moins d’espèces,
- moins d’espèces = moins de braquages.
Dans cette logique, il pourrait être opportun d'abandonner les commissions fixes (80 centimes sur un paquet de cigarettes à 5 euros, c’est cher !) et les seuils en deçà desquels les coûts variables augmentent.
Sans verser dans un discours anti-banques, j’ai la faiblesse de penser que l’État a toute la légitimité pour négocier une diminution sensible de ces commissions : il y a de la marge ! Et si le gouvernement avait l’audace d’une telle approche, on ne pourrait le taxer de surfer sur le « tout-sécuritaire »…
si certains commercants s'en sortent
c'est bien parce qu'ils ont de "la fraiche" c'est bien mal connaitre les commerçants...
la vidéo surveillance hyper numérisée et traçante est l'une des meilleures solutions...
Rédigé par : yaya | mercredi 14 octobre 2009 à 02:21
salut a tu l'monde je vote sur ma vie c'et ne ya pas de surveillance pads sucerté donc si pas mal pour sucreté d'l'europe par ce que c'et trop d'bruit merci
Rédigé par : aitchaouche | lundi 30 novembre 2009 à 20:15
je ruemérci nicolas sarkozy qui la dit quel"monde si meme fammlie obligsions
Rédigé par : aitchaouche | lundi 30 novembre 2009 à 20:24