Les réactions du milieu culturel à la suite de l’arrestation de Roman Polanski me laissent perplexe.
Ce que l’on peut retenir de cette affaire…
- S’il a nié le viol, le réalisateur a reconnu la relation sexuelle sur mineure : au moment des faits, la victime était âgée de 13 ans ; Roman Polanski en avait 43.
- Ce dernier a fui les États-Unis en 1978, avant que la sentence définitive ne soit prononcée.
- Depuis (et après transaction financière), la victime a demandé l’abandon des poursuites à la justice américaine.
- S’il ne jouissait pas de cette reconnaissance artistique internationale, Roman Polanski aurait-il pu se soustraire ainsi à la justice américaine ?
- Dans des circonstances similaires, un citoyen plus anonyme aurait-il bénéficié d’autant de soutiens publics ?
- Quelle aurait été la position de ces mêmes soutiens si la victime avait été leur fille ou leur sœur ?
La réponse est "non". Quelles que soient les bonnes ou les mauvaises raisons pour lesquelles les "intellectuels" de tous bords se mobilisent pour cette cause, je pense que le crime d'un homme qui a exercé des violences sur une femme (et encore pire sur une fillette), ne doit pas être prescrit.
Rédigé par : Eriam | mardi 29 septembre 2009 à 09:48