Je vous invite à découvrir l’interview d’Alan GREENSPAN dans le Figaro à paraître demain. Déjà en ligne sur le site du quotidien, je me permets de vous livrer cette citation…
« Cette peur [qui a succédé à la fièvre] est bien plus forte que l’euphorie. Les marchés plongent beaucoup plus vite qu’ils ne sont montés. Pour comprendre le comportement de l’économie il faudrait pouvoir modéliser et mesurer l’euphorie et la peur.
Pour en revenir à la crise actuelle, j’ai là des graphiques qui remontent à 1997-1998. Les produits sont différents, mais les courbes sont les mêmes. L’histoire se répète, car la peur est un phénomène immuable, irrationnel et qui devrait être prévisible. La peur se dissipe lorsque l’incertitude sur les prix s’estompe, c’est-à-dire lorsque l’écart entre le prix de vente et le prix d’achat des valeurs se réduit et se stabilise. Aujourd’hui nous n’en sommes pas là. »
Alan GREENSPAN évoque aussi le réchauffement des relations franco-américaines, les obstacles culturels à la croissance française, les « vues protectionnistes » affichées par le nouveau Président de la République... A lire l’ancien président de la Fed, on aurait presque l’impression que Nicolas SARKOZY est de gauche… ;-)
Mais ne soyons pas dupes : si les États-Unis sont plus libéraux que nous sur leur marché du travail, ils sont les plus protectionnistes de leur économie.
Bonne lecture,
Alex
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