Alex de Melun m'a fait l'honneur - et je l'en remercie - de me demander d'écrire sur son blog il y a déjà un bon moment. Mais, tous ceux qui pratiquent cet "art littéraire" savent combien il est consommateur de temps. Ce n'est que ce dimanche 18 février que j'ai trouvé quelques instants pour m'arracher aux "voix de femmes" et pour écrire ces quelques lignes qui me furent inspirées par certains commentaires sur les impôts. Bien sûr, cela ne concerne qu'un nombre limité de personnes, mais je crois que l'on doit quand même en parler. A vous de juger !
DSK ayant proposé de faire payer un impôt à tous les expatriés qui n’en paient pas en France, Ségolène Royal précise son programme économique. Dans un entretien à Paris Match réalisé au lendemain de son "grand oral" du 11 février, la candidate évoque la question de la fiscalité, absente du discours de Villepinte. Interrogée sur la création de "l'impôt Johnny" sur l'exil fiscal, proposé par Dominique Strauss-Kahn, Ségolène Royal juge l'idée "intéressante". "Les gens sont très choqués par les expatriations fiscales. Cela dit je ne veux pas déstabiliser tous les salariés qui sont à l'étranger. Cela mérite d'être affiné. Il faudrait pouvoir cibler uniquement les expatriations fiscales volontaires", poursuit la candidate.
Il est évident que beaucoup de nos compatriotes installés à l’étranger, ne sont pas tous partis pour des raisons fiscales.
Autrefois, l’on disait : « pierre qui roule n’amasse pas mousse », et l’on incitait ainsi les gens à s’attacher à leur employeur. Depuis quelques années, on les pousse à la mobilité, à la flexibilité. Ceux qui, ne trouvant pas de travail en France correspondant à leurs qualifications (ou tout simplement du travail) ont traversé la Manche ou l’Atlantique pour ne pas perdre leur temps dans les bureaux de l’ANPE, devraient-ils être taxés de surcroît parce qu’ils ne demandent aucune aide de l’Etat ?
Il ne faut pas oublier que la plupart d'entre eux travaillent plus de 35 heures par semaine et que les revenus qu’ils perçoivent dans les pays qui les ont accueillis sont assujettis à l’impôt. Et je ne parle pas des chercheurs français que les universités américaines ont recrutés, pas seulement avec de gros salaires, mais en leur donnant les moyens d’effectuer leurs recherches.
Tout le monde ne s’appelle pas Johnny Hallyday, Alain Delon ou Antoine Zacharias...
Eriam, merci pour ce billet ! J'espère qu'il y en aura d'autres...
Je vous invite à retrouver Eriam sur "Voix de Femmes".
Par sa finesse d'esprit, leur blog est l'un de mes préférés. Je m'étais déjà inspiré de l'une de leurs notes : "Serions-nous des Justes ?"
Eriam et Eudoxie s'intéressent à l'actualité nationale et observent avec assiduité la campagne présidentielle. Elles nous parlent aussi avec passion de leur canton de Thorigny-sur-Marne, dans notre département.
A très bientôt,
Alex
Rédigé par : Alex de Melun | lundi 19 février 2007 à 08:32