Le 27 mai dernier, l’association Schuman organisait une soirée-débat intitulée « Crée ton job ! » avec, pour invité principal, Aziz Senni, jeune entrepreneur issu des quartiers. C’est après l’avoir rencontré à l’occasion d’autres débats que je lui ai proposé de partager son expérience avec nous.
Le Parisien, sous la plume de Sophie Bordier, s’était fait l’écho de cet évènement. Vous trouverez l’article ici.
Après avoir créé son entreprise de transport, ATA France, Aziz a lancé B.A.C., un fonds d’investissement dédié à la création d’entreprise en banlieue. Il est aussi l’auteur du livre « L’ascenseur social est en panne… J’ai pris l’escalier ».
Autre invité que je vous encourage à rencontrer pour la mise en œuvre de vos projets : Denis Carratier, coordinateur du Groupement des jeunes créateurs d’entreprises de Sénart.
Cette soirée a rencontré un succès certain, grâce à la participation active des habitants du quartier intéressés par la création d’entreprise, certains d’entre eux s’étant d’ores et déjà lancés dans l’aventure, à l’image d’Abdel Essafi, gérant d'Essafi Transports & Services.
L’emploi dans les quartiers, ce n’est pas glorieux : clichés, discriminations, fracture scolaire… Aussi je reste convaincu que la création d’entreprise permettra de tirer nos banlieues vers le haut :
- A la différence d’un recrutement dans une entreprise, on juge un entrepreneur sur ses résultats, sa fiabilité.
- Créer et faire vivre une entreprise nécessitent du courage, de l’audace, du culot. En banlieue, on n’en manque pas.
- La création d’entreprise dans les quartiers, par celles et ceux qui en sont issus, permettra de développer un emploi local qui me semble plus durable que celui généré par les zones franches.
Certains dispositifs vont dans le bon sens, comme le statut d’auto-entrepreneur, que nous avons d’ailleurs évoqué lors de cette soirée.
Une nouvelle occasion de rendre un hommage appuyé à l’ensemble de l’action citoyenne menée par l’association Schuman, dont vous pourrez découvrir certains des membres dans la vidéo qui suit.
(Le recours excessif aux plans de coupe a pour seul but de dissimuler les visages des quelques mineurs présents.)
Commentaires