Pendant plusieurs semaines, le PS et le MoDem (notamment) nous ont asséné que la Majorité Présidentielle n’avait pas de programme. Peut-être pour mieux dissimuler que les leurs se limitaient à donner l’assaut sur l’Élysée ou à copier-coller ceux des groupes parlementaires européens auxquels ils appartiennent ?
Qu’ils se rassurent, le projet de la Majorité Présidentielle existe. Il est le fruit d’un long travail des formations qui la composent : du Mouvement Populaire à la Gauche Moderne, en passant par le Nouveau Centre et les Progressistes.
Vous pouvez le consulter ici.
C’est en 2005, essentiellement à cause du vide européen de la gauche, que j’ai rejoint la Majorité Présidentielle. Plutôt que de verser dans le caricatural en vous expliquant pourquoi ce projet est si beau, si parfait, permettez-moi simplement de le résumer par trois mots. Volontariste, pragmatique, cohérent :
- volontariste, à l’image de la présidence française de l’Union européenne*,
- pragmatique, en tenant compte de la conjoncture économique mondiale tout en préparant l’avenir,
- cohérent avec les positions prises par les partenaires de la Majorité Présidentielle réunis au sein du Parti Populaire Européen.
* « Pendant six mois, elle a semblé avoir ce "numéro de téléphone" que cherchait l'ancien secrétaire d'Etat américain Henry Kissinger : à la tête de la présidence française de l'UE au deuxième semestre 2008, Nicolas Sarkozy a créé une dynamique européenne commune face à la guerre en Géorgie puis dans la crise économique. De droite et de gauche, les eurodéputés l'en ont remercié : l'Europe a semblé montrer qu'elle était capable d'agir et de protéger. »
Le Monde, 12 mai 2009
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