Par Caroline Morard
Quatre millions ? Cinq millions ? Qu’importent les estimations, le prix payé par la population civile congolaise est monstrueux. Vertigineuse et sordide comptabilité quand on ajoute aux millions de morts, ceux des réfugiés. Sans compter les milliers de femmes, fillettes, grand-mères torturées, violées, contaminées par le VIH, réduites à l’état d’esclave sexuel par les milices sans discipline ni encadrement. Pillages, mutilations et meurtres se multiplient. L'agriculture est paralysée. La famine menace. Des centaines de milliers de personnes fuient les zones de combat et les épidémies comme la choléra commencent à se diffuser sur le territoire.
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