Vers un nouveau modèle économique dans l’industrie du disque ?
Il y a quelques semaines, le groupe britannique, tout juste séparé de sa maison de disques, annonçait qu’il distribuerait lui-même son dernier album, In Rainbows, en direct via son site Internet. L’audace de Radiohead a consisté à laisser les Internautes en déterminer le prix…
Les chiffres à retenir à l’issue de la semaine de sortie de l'album
- 1,2 millions de téléchargements sur le site du groupe ;
- un tiers des internautes a téléchargé l’album gratuitement :
- pour les deux tiers, le prix moyen payé est de 8 dollars (5,59 euros) ;
- 95 % du montant des ventes sont récupérés par Radiohead ;
- dans un schéma classique avec fabrication de disques, le groupe n’aurait touché qu’un à deux dollars par album vendu.
J’ai travaillé un temps dans la sphère juridique de ce que l’on appelle l’entertainment (musique, cinéma, télévision...). J’étais persuadé qu’avec l’essor d’Internet, le modèle économique du disque évoluerait nécessairement en une relation directe entre les auteurs et leurs fans. C’est ce qu’a osé Radiohead, avec panache.
J’espère que cette initiative fera des émules. Pour l'heure, ce succès impose à aux industriels du disque de repenser sérieusement et rapidement leurs rapports aux consommateurs.
Pour celles et ceux qui ne connaissent pas Radiohead, voici deux de leurs titres que je préfère…
Creep
No Surprises
Bonne soirée,
Alex
Merci pour cet article Alex, 100% d'accord avec toi marre des majors et des Pascal Negre et vive le retour au sens premier de la musique !!!!
Rédigé par : Oliv' | jeudi 25 octobre 2007 à 21:20
Merci Oliv' !
A très bientôt,
Alex
Rédigé par : Alex de Melun | jeudi 25 octobre 2007 à 22:59