La journée commence bien. Le soleil brille, message de JC : « Skate » (je sais déjà ce que je ferai entre midi et deux). Mais d’abord, je vais boire mon café dominical et lire le Parisien du jour dans un haut lieu de la jet-set melunaise : le Francilien (le Marignan est fermé le dimanche ;-).
Passées les premières pages consacrées au couple ROYAL-HOLLANDE, arrivent les faits divers. D’habitude, je ne jette qu’un coup d’œil désintéressé à cette rubrique, mais le sigle « GIGN » en gros caractères attire mon attention (c’est tout l’intérêt d’une bonne mise en page)... Et pour cause, un homme du Groupe est tombé vendredi soir.
En quelques mots, un retraité de Gensac-sur-Garonne (31) est pris d'un accès de folie. Il détient un fusil et va en faire usage. Le préfet de la Haute-Garonne en appelle au GIGN. A défaut de pouvoir négocier, le Groupe donne l’assaut. Bilan : deux blessés et un mort.
Il avait 35 ans et s’appelait Frédéric MORTIER.
Être prêt à tout donner jusqu'au don de soi pour que triomphent la vie et le droit
C’est la maxime du groupe. Faire triompher le droit impliquait de remettre le forcené entre les mains de la justice. Au prix d'un lourd tribut, le Groupe a mené à bien sa mission et fait honneur à sa devise.
Depuis sa création en 1974, c’est le douzième membre de cette unité d'élite qui décède. Dix d’entre eux ont été victimes d’accidents mortels au cours d'entraînements...
Je ne suis pas un fan des forces spéciales, ni militariste ; mais au-delà des clichés véhiculés par l’armée, je suis très respectueux de l’engagement militaire. Pour cette raison, je tenais à rendre hommage au Maréchal des logis-chef Frédéric MORTIER et à adresser une pensée chaleureuse à sa famille, ses proches, ses collègues. Ce billet leur est dédié.
Bonne nuit,
Alex
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