Nos universités souffrent parfois d'une mauvaise image auprès des lycéens : usines à chômeurs ou voie d'échec...
Tout d’abord, les formations dispensées peuvent être en décalage avec le marché du travail. Quant à notre recherche pure, il y déjà plusieurs années qu'elle a décliné, faute de financements suffisants ou à cause d’un gaspillage d’une utilisation hasardeuse de ces financements. C’est certainement ce qui nous vaut aujourd’hui notre mauvais positionnement dans le classement de Shanghai. Même s’il est controversé, ce classement fait aujourd'hui référence.
J’ai donc suivi avec beaucoup d’intérêt la réforme des universités conduite par Valérie Pécresse. Même si elle a provoqué une opposition de principe de quelques syndicats étudiants, je pense que la loi sur l’autonomie des universités est l’une des meilleures réformes menées par l’actuel gouvernement, dans son élaboration comme sa mise en œuvre.
En effet, cette loi votée le 11 août 2007 a été appliquée par les universités dans des délais inférieurs à ceux prévus par le texte (un an). Pour faciliter leur pilotage, les universités ont divisé par deux le nombre de leurs administrateurs, passant ainsi d’une soixantaine à une trentaine.
Un détail auquel je suis particulièrement sensible : l’entrée des entreprises au sein de ces conseils. La loi prévoyait qu’ils comptent au moins un représentant du monde entrepreneurial. Ils sont près de deux en moyenne aujourd'hui. A noter que les PME représentent environ 40 % des entreprises siégeant dans ces conseils.
Quant à la recherche, certaines universités se sont regroupées au sein de pôles de recherche et d’enseignement supérieur (PRES). Il est d’ores et déjà acté que le budget consacré à la recherche augmentera de 40 % sur quatre ans. En période de restriction, cet effort est louable.
Dans une interview parue dans le Figaro du jour, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche affiche son ambition : placer dix de nos universités dans l’élite mondiale. Paralèlement, Valérie Pécresse travaillera avec ses homologues européens pour déterminer les indicateurs d’un classement européen de nos universités, dans le cadre de la Présidence française. C’est avec de telles ambitions que nous serons en mesure de gagner la bataille de l’innovation.
A. C.
C'est voulu que le nouveau nom de ton site a les mêmes initiales que les tiennes ?
Très bon ton billet sur la réforme de nos universités.
Une des solutions, serait aussi de mettre en relation nos universités avec nos grandes écoles, connues pour leurs prestiges et leurs qualités. Redevenu étudiant pour deux ans, je soutiens pleinement la réforme de notre ministre. Avec elle, je ne doute pas que la région Ile de France serait aux premières places aussi !
Rédigé par : Francoisvaute.eu | lundi 11 août 2008 à 03:47
"Nos universités souffrent parfois d'une mauvaise image auprès des lycéens : usines à chômeurs ou voie d'échec..."
Mais c'est vrai... nous n'avaons la même culture que les anglais par exemple... le diplome fait tout en france, et en plus les jeunes ne sont pas formés pour le monde réél du travail.
Et c'est pas eux qui vont changer quelque chose !
Rédigé par : poitevinenidf | vendredi 22 août 2008 à 06:55