C'est la question que nous pose Eudoxie sur le blog « Voix de Femmes », dans un billet fort bien écrit, comme tous ceux que vous y trouverez.
Eudoxie se saisit de l’occasion donnée par l’hommage de la Nation rendu aux Justes de France le 18 janvier dernier pour interroger notre conscience.
« Six décennies plus tard, bien à l’abri, il est très confortable de se projeter dans le camp des "bons".»
« Connaissant les conséquences, aurions-nous la force d’âme d’aider notre prochain ? »
« Replacés dans le contexte de l’époque où la terreur, les exécutions sommaires, les dénonciations étaient monnaie courante, aurions-nous fait acte d’héroïsme ? »
Il n’était pas dans mes intentions de me fendre d’un billet sur ce débat. Mais Eudoxie m’en offre l’opportunité.
J’ai croisé de nombreuses personnes bien pensantes m’expliquant avec force qu’elles auraient été en première ligne pour défendre les valeurs du Bien. Or historiens et personnes âgées qui ont vécu cette période trouble de l’Histoire débattent encore souvent du rôle réel de personnes proclamées ou autoproclamées « résistants », ou de la résistance dans l’ombre de personnes désignées comme « traîtres » au sortir de la Seconde Guerre mondiale.
Vous vous demandez certainement de quelle manière je me positionne. J’ai une petite idée sur la question ; mais je m’interroge encore.
Bonne nuit,
Alex
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